Bonjour,
J'ai intégré en mars 2010 une toute petite société, éditeur de logiciels, dont je suis le seul salarié. La convention Syntec y est donc bien appliquée.
La signature du contrat :
Pendant les négociations, j'avais demandé un salaire brut qui a été accepté. Mais afin de faire des économies, mon employeur m'a d'abord fait signé un CDD de 3 mois, puis un CDI.
Dans le CDD, il était spécifié dans le paragraphe "REMUNERATION":
=> Mis devant le fait accompli, j'ai accepté cette "clause" qui me permettait de gagner un peu plus en net.Le collaborateur bénéficiera de la rémunération suivante :
Un salaire mensuel brut de XXXX Euros.
Cette rémunération couvre forfaitairement l'horaire de travail qui est nécessaire à l'exercice de la fonctions et aux missions qui sont confiées au Collaborateur.
L'horaire de travail hebdomadaire à temps plein est fixé sur une base de 35 heures.
Le salaire brut sera éclaté entre 151.67 heures normales et 15.16 heures supplémentaires majorées à 25 %.
La mention de ces heures supplémentaires sur la fiche de paie vous permettra de bénéficier des exonérations (Loi TEPA) liées aux heures supplémentaires.
Les heures éventuelles de dépassement de l'horaire maximal hebdomadaire de 38.5 heures seront des heures récupérables.
Le plafond annuel de jours travaillés sera de 219 jours.
Par contre, ce paragraphe n'apparaissait plus dans le CDI que nous avons signé:
=> Par conséquent la clause précédente est elle encore valable?Le collaborateur bénéficiera de la rémunération suivante :
Un salaire mensuel brut de XXXX Euros.
Cette rémunération couvre forfaitairement l'horaire de travail qui est nécessaire à l'exercice de la fonctions et aux missions qui sont confiées au Collaborateur.
L'horaire de travail hebdomadaire à temps plein est fixé sur une base de 35 heures.
Le plafond annuel de jours travaillés sera de 219 jours.
Le paragraphe "CONGES PAYES" était lui le même pour le CDD et le CDI :
Au bout de quelques semaines, je me suis rendu compte que je n'avais pas de mutuelle, alors qu'il y en a souvent une dans le "package" proposé par les SSII.Le Collaborateur aura droit aux congés payés prévus par les articles L 223-1 et suivants du Code du travail et par la convention collective applicable dans l'entreprise.
=> Nous nous sommes donc mis d'accord sur une mutuelle, et une prise en charge à 50-50.
Par contre, je n'ai pas de RTT, de tickets resto, de primes repas, d'intéressement ou de participation, ni de primes d'objectifs.
Après un an :
Après un an, mon salaire a été augmenté de 150 € brut.
Mais j'ai commencé à m'inquiéter du non versement de la prime de vacances, qui me semble être obligatoire pour toute entreprise affiliée à la convention Syntec :
http://www.developpez.net/forums/d10...imes-vacances/
Aujourd'hui :
Après plus de 3 ans la société, je n'ai toujours touché aucune prime de vacances.
=> Puis je demander une régularisation rétro-active des primes de vacances?
Après l'abrogation de la défiscalisation des heures supplémentaires, je gagne moins maintenant en net qu'en entrant dans la société, malgré l'augmentation que j'ai touché après 1 an, et je paie plus d'impôts : je ne m'y retrouve donc plus.
J'ai essayé de négocié avec lui une augmentation pour compenser cette perte, mais il refuse prétextant que la société n'a pas d'argent. C'est certainement vrai, vu qu'on ne dégage pas de bénéfice, mais il faut aussi que je pense à moi à un moment...
Il était également persuadé de me payer la totalité de la mutuelle, et utilisait également cet argument. Mais ce n'est pas le cas : après avoir épluché tous mes bulletins de salaire, je paie bien la moitié depuis le début.
=> Puis je jouer sur le fait qu'il n'y ait pas de mention dans le CDI pour remettre en cause la partie de ma rémunération en "heures supplémentaires"?
=> Peut-on envisager de négocier "autrement", en demandant une part du capital par exemple?
J'ai également des interrogations au niveau des congés.
Depuis mon entrée dans la société, je cotise 2 jours 1/2 de congés par mois : ce qui me fait donc 30 jours par an au lieu de 25.
=> Est-ce normal?
Je viens également de remarquer en faisant un bilan, que chaque fois que je posais des vacances (à Noël ou en août) ou des ponts (1er mai, 11 novembre), les jours fériés qui tombaient pendant cette période m'avaient été systématiquement déduits de mon quota de jours de congés : sur les 55 jours de congés que j'ai posé depuis que je suis dans la société, 11 correspondent à des jours fériés.
=> J'ai du mal à penser qu'il s'agit d'une erreur de son comptable : est-ce légal?
=> Y aurait t'il une distinction entre les jours ouvrés/ouvrables?
Comme on est une petite structure, j'ai également du mal à poser des congés : il faut en effet être "disponible" pour nos clients, ou encadrer des stagiaires.
Je dois donc avoir cumuler plus de 40 jours de congés des années N-1, et 10 jours de cette année.
=> Ai-je un risque de perdre ces jours? (si je quitte la société, si la société dépose le bilan, ...)
=> Est-il bien tenu de me les payer en cas de départ?
Je pose ces questions aujourd'hui, car je dois me battre pour me faire rembourser des frais, et je commence à me désespérer de ma situation...
Mon responsable me fait "culpabiliser" quand j'aborde certains sujets :
- pas d'argent dans la société : ce qui est vrai
- paiement de toute la mutuelle : ce qui est faux
- paiement des jours des arrêts maladie dès la première journée : ce qui est un droit, vu qu'à Strasbourg nous avons le régime local
Je souhaitais donc faire un point sur mes droits, afin de préparer éventuellement un départ de cette société.
Merci d'avance pour vos réponses.
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