Discussion :

[ouioui2000]

Bonjour,

Je travaille chez un éditeur dont l'activité est en décroissance pour des raisons commerciales.

Un projet de migration de donnée vers un autre produit est en cours de se monter.
Migrer notre produit vers un autre est se tirer une balle dans le pied (ou creuser sa tombe :-) car c'est acter la fin de l'activité et le licenciement à venir... et je ne parle pas de l'aspect psychologique.

A part la démission, Existe-t-il des recours pour ne pas accepter de travailler sur cette migration ?
Puis-je obliger mon employeur à me licencier afin de toucher les assedics rapidement et chercher autre chose...

Je suis conscient que je dois - bien entendu - exécuter les taches qui me sont confiées par mon employeur.

[alexrtz]

A part la démission, Existe-t-il des recours pour ne pas accepter de travailler sur cette migration ?
Puis-je obliger mon employeur à me licencier afin de toucher les assedics rapidement et chercher autre chose...

Avant d'arriver à ces extrémités, connais-tu la rupture conventionnelle ?
En gros l'employé et l'employeur se mettent d'accord pour que l'employé quitte la boite (sous certaines conditions définies par la loi), ce qui évite à l'employeur de devoir licencier l'employer (plus compliqué) et ce dernier peut bénéficier des allocations chômage.

Je pense que dans ton cas ça peut être une bonne solution

[Carhiboux]

Je sais pas pour la rupture conventionnelle.

Parce que si la boite à réellement planifié le licenciement à la fin de la migration, elle a quand même besoin que la migration soit faite. Donc pas forcément encline à accepter la rupture conventionnelle.

Elle va surement plutôt te dire d'attendre la fin de la migration, etc...

Maintenant, ce que je te conseille, c'est de commencer à chercher du taf dès maintenant.

Quand tu auras trouvé, tu pourras poser ta dem l'esprit tranquille.

[Darkzinus]

+1 avec le post ci-dessus. Le mieux c'est de commencer à chercher ailleurs pour assurer ses arrières et pouvoir ensuite poser sa dem.

[el_slapper]

+1 aussi. Quand ça sent le sapin, l'important n'est pas la porte de sortie, mais ou elle mène.

Une fois un autre contrat trouvé, licenciement, rupture ou démission, ça n'a plus grande importance.