Une fois j'ai mis une oreillette de lecteur MP3 parce que sinon je risquais de me pendre.
Et ben le chef est venu m'engueuler en me disant que c'était pas professionnel et que j'étais pas payé à écouter de la musique.
A ce moment j'ai eu besoin de tout mon entrainement ZEN (et des menaces de mon banquier) pour ne pas lui demander à quoi j'étais payé en fait...
Veuillez agréer nos sentiments les plus distingués. Soyez assurés de notre entière collaboration, bien à vous pour toujours et à jamais dans l'unique but de servir l'espérance de votre satisfaction, dis bonjour à ton père et à ta mère, bonne pétanque, mets ton écharpe fais froid dehors.
« Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » (Deuxième principe fondamental de la logique Shadok)
Moi j'aurais eu besoin de tout mon entraînement zen pour ne pas lui en coller une...
Franchement, même avec de la musique ou un livre, faire ça devait être usant psychologiquement. Si en plus tu devais rester 8h par jour sans rien faire devant l'imprimante, je sais pas comment tu as tenu 15 jours !
Personnellement, je ne me considère pas comme quelqu'un de violent ou de colérique, mais au bout du 3ième jour je serais allé m'expliquer avec la direction à coups de batte de baseball (clous en option, rouille aussi).
Le pire des mes jobs d'étudiant, ça a été dans une fabrique de godasse pendant 2 mois à bosser sur une machine qui ressemblait à ça :
J'étais payé au rendement, à la godasse. Donc j'avais pas le temps de me gratter
C'était pénible parce que j'étais là chaque jour pour 8 heures de boulot et j'en avais déjà marre au bout de 5 minutes
Le pire, c'est qu'il fallait rester concentré. Parce qu'une fraction de seconde d'inattention, et la diabolique machine avait vite fait de vous piquer une main voire un bras entier. D'ailleurs, le type de la maintenance de l'atelier avait perdu un avant-bras. Ca l'avait même rendu alcolo. Ou c'est peut-être son alcoolisme qui lui a coûté un bras, je sais pas vraiment
Un jour, je constate que la machine était moins speed que d'habitude... Voyant que mon rendement était en péril à la mi-journée (je faisais généralement un petit check à ce moment-là, simplement pour me dire "super, plus que 4 heures à trimer"), je me suis un peu emporté et, de colère, j'ai mis des coups de savate sur la machine. Et ben 5 minutes après, elle a pété une durite et m'a envoyé une grosse giclée d'huile chaude sur le torse
Oui, on peut le dire, y a pas que les femmes qui peuvent subir un viol sur leur lieu de travail. J'ai été la risée de l'entreprise pendant quelques jours. Vous imaginez bien que ce genre d'anecdote dans ce genre de milieu donne libre cours à toutes sortes de commentaires
Blague à part, durant les jobs d'été, on apprend tout ce qu'on ne pourra jamais apprendre à l'école. C'est très formateur. J'ai gardé beaucoup de contacts avec pas mal de collègues pendant de nombreuses années et globalement, j'ai tout de même de bons souvenirs de ces expériences.
Steph
Tu aurais pas des pompes en 50 stp ? Je galere à en trouver
Windev 23 - SQL SERVER - PHP
Play : TFT - Jeux indé
Mon meilleur job (enfin si on veux) dans l'administration. Comme c'est l'administration centrale qui engage des étudiants puis les envoies en poste dans les centres locaux, je suis arrivé au centre local du cadastre.
- Bon, ben assied toi là, c'est le bureau de Marie, elle est en congé jusque fin du mois. Je suis désolé, ca risque d'être un peu lent au début, on ne nous a pas prévenu qu'on allait avoir un étudiant, on va voir ce qu'on a pouvoir te faire faire.
- 3
- Quoi 3 ?
- On est trois étudiants pour ici, les deux autres avaient pas encore fini la paperasse quand je me suis mis en route
J'ai bien eu le temps de réviser ma seconde session d'examens....
Le pire, travail à la chaine dans une usine de mise sous plastique de magazines / revues / publicités et autres "gros gagnant du loto" et envoi à la poste. Tu trimais 8h par jour, soit à charger la chaine avec les magazines, soit à charger la palette à l'arrière, suivant la journée. Et 5% des emballages devaient être recollés à la main avec le baton de colle pritt... Horaire 6/14 ou 14/22 suivant la semaine. Etonament, ils ne filaient pas aux étudiant l'horaire 22/6 payé au double, j'aurais bien voulu
Le pire, c'est que le débit de la machine est de X emballages à la minutes. donc que tu doive charger des publicités de 5 pages, ou des catalogues 3 suisses de 2kilogs pièce, c'est le même débit
Le contrat était à la semaine, et on te le prolongeait chaque semaine. Donc tu arrivais lundi, mercredi on te faisait signer ton contrat qui durait jusque dimanche. Puis la semaine suivante tu signais l'annexe au contrat le mercredi, et ainsi de suite. Comme ça, on peux te virer entre lundi et mercredi sans même te payer tes journées
Seul avantage, t'était payé 50% de plus le samedi. Ils m'ont fait venir un samedi pour un client urgent, deux chaines en place sur les 7 ce jour là. On a rien foutu, c'était en panne, on s'est tourné les pouces à 150% du salaire.
Ha oui, en fin de mois, le salaire était le pire salaire que j'ai eu dans mes jobs étudiant. Et pourtant, mon salaire net était supérieur au salaire brut des personnes qui avaient 10 ans de boite.
J'ai appris qu'il me fallait mon diplôme et tous les trucs pour faire croire aux gens qu'ils sont les seuls à avoir gagné à un concours où ils ne sont pas inscrits, pour peu qu'ils prennent un abonnement:
-> Toujours nominatif
-> Avoir dans le même emballage plusieurs documents avec le nom de la personnes, on a l'impression que quelqu'un a tout emballé à la main
-> Mettre des numéros de validation de tous les cotés qui ne servent à rien (c'est le même partout)
-> Faire signer un responsable qui n'existe pas à un poste qui n'existe pas, genre "Pierre Lecourt, Responsable département loto et gros cadeau"
-> Ne pas adresser toute la rue en même temps. Une boite sur 10 dans le même patelin, tu recommence avec un autre boite 1 semaines plus tard.
-> Mettre des trucs à gratter, dérouler ou desceller (on en a ouvert, c'est la même chose dans chaque)
Bonsoir tchize,
Ce genre de réponse me fera toujours halluciner dans le sens où il y a toujours un doute sur la sincérité de la personne en face.
Grand moment de solitude pour toi j'imagine (je ne me moque pas je compatis)...
Maintenant regardes José dans "Scènes de ménages" qui trie les candidatures de stagiaires : il choisit le plus mauvais par peur qu'un bon se fasse remarquer et prenne sa place : bien vu de la part du scénariste non ?
Ca par contre c'est pas cool du tout : tu peux négocier le contrat (et le salaire par la même occasion) avec le patron... Mais bon quand on es récent dans le monde du travail on ne connaît pas tous ces pièges et on tombe dedans (c'est un peu pour tout le monde pareil malheureusement il faut faire gaffe et connaître ses droits du travail... Je sais de quoi je parle...)
Les arnaques en tout genre... C'est dingue tout de même le monde dans lequel on vit...
Moi je n'arrive toujours pas à comprendre... On est en 2013 et ça me désole de voir des gens qui, au lieu d'utiliser leur force pour aider les plus "faibles", les plus influencables (personnes âgées, etc...), utilisent leur force pour au contraire les enfoncer, les embrouiller et les arnaquer.
A ces gens-là j'ai envie de dire "Mais merde réveillez-vous ! En faisant volontairement du mal aux autres vous vous faites du mal à vous mêmes !"
Entièrement d'accord avec toi.
J'ai fait 89 CDD dans la même entreprise (publique, assez coutumière de cette pratique) en tant qu'étudiant (sur 5 ou 6 ans), ça ne choquait personne (et j'ai eu un bon nombre de CDD d'une journée). Et si je n'étais pas content, j'avais toujours le droit d'aller voir ailleurs (mais je suis toujours revenu, à croire que j'étais complètement cinglé...).
En ce qui concerne les liasses entières de grands gagnants, ayant été un peu plus loin dans leur circuit (on pourra deviner l'entreprise publique dont je parlais) et en ouvrant des sacs entiers, ça fait également un bon moment que je n'y crois plus non plus.
« Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » (Deuxième principe fondamental de la logique Shadok)
Ah bon je rêve beaucoup ?
Excuses-moi tchize mais quand tes droits sont bafoués tu as le droit d'ouvrir ta gueule.
Ca n'est pas parce qu'il y a de l'abus avec tout le monde qu'il faut baisser les yeux, courber l'échine et fermer sa gueule avec un beau sourire non je regrette... Le patron a aussi des droits envers toi, job d'étudiant ou non.
Ca n'est pas parce que c'est comme ça avec tout le monde que ça doit être comme ça avec toi.
Je suis d'accord pour l'humilité quand on arrive dans une boîte mais il y a des limites tout de même... La France est un pays de droits alors à partir de là tu peux négocier c'est ton droit et ça n'est pas un rêve ça porte plutôt le nom de "Législation", ce qui est bel et bien réel.
Enfin moi c'que j'en dis... Ca n'est que mon avis.
Je crois que tu ne réalise pas les options:
- je ne viens pas lundi puisque pas de contrat -> pas de travail, pas de sous. Il n'est engagé à rien vis à vis de moi, j'ai fait un job d'une semaine, payé une semaine, me voilà bien avancé -> Je suis perdant
- je refuse de signer mercredi, car j'aurais du avoir mon CDD d'une semaine lundi, et que donc je tombe sur le coup du CDI puisque travail sans contrat pendent deux jours. Les conséquences sont
- je suis taxé, je toucherais plus que la moitié de ce que j'aurais touché
- je dois presté un préavis si je veux partir à la fin du mois d'août
- mes parents perdent leurs différentes allocations puisque soudainement je ne suis plus à leur charge
-> Je suis perdant- Je dénonce à l'inspection du travail. Descente des inspecteurs, on fait signer vite vite les contrats à tout le monde et, en imaginant, qu'ils n'aient pas le temps de faire signer les contrats dans le dos de l'inspecteur qui vérifie ailleurs et se fassent pincer: amende pour eux, amende pour nous (le travailleur au noir est aussi poursuivi que l'employeur), la boite en fin de semaine ne prolonge plus aucun contrat d'étudiant, merci messieurs, et pas à l'année prochaine.
-> Je suis perdant
Je ne vois pas ce que tu imaginais comme autre solution
Quand à négocier le contrat pour un job d'étudiant ou le salaire, voir rencontrer le patron, je confirme tu rêve énormément. L'usine a décidé qu'il lui fallait 10 jobistes cette été, qu'on les paierais au salaire minimal. La négociation se limite à "à prendre ou à laisser" En usine, à moins d'être haut dans la hierarchie ou d'être représentant syndical, même les employés permanent de la boite aveient peu de chance d'avoir un rdv avec le patron ^^
@ tchize : c'est bon pas de souci je ne t'ai pas non-plus demandé de te justifier sur pourquoi tu ne négocies pas ton contrat en donnant les détails.
Tu fais ce que tu veux c'est ta vie et après tout cela ne concerne uniquement que toi et ta famille.
A moins que tu ne cherches à me mettre mal-à-l'aise...
Tu gères ta vie comme bon te semble et c'est tout à ton honneur.
Alors je dois sûrement rêver oui... Rêver alors que je connais des personnes qui travaillent en usine : ces mêmes personnes, quand elles ont un truc à dire, en parlent au patron. Eh oui... (et pourtant, l'usine est énorme).
Perso je ne connais pas l'usine où tu as été mais ne généralises pas à partir d'une expérience personnelle.
Sans rancune.
Cordialement, Gizmo.
@ tchize : j'étais sûr que tu allais répondre ça. Ecoutes peu importe : comme j'ai écrit plus haut chacun gère comme il l'entend.
L'important c'est que chacun s'y retrouve là-dedans. Peu importe le reste à vrai dire.
Mon pire job d'été c'est qu'il a fallu batailler car le patron voulait me payer 1/2 journée en moins : c'était un travail dans les sanitaires d'un camping.
Et pourtant tchize j'avais bien un contrat, tout avait été fait dans les règles, comme quoi.
Ce qui m'a vraiment dégoûté : j'avais rencontré une fille là-bas et on s'était donné RDV là-bas pour faire des glissades au tobogan de la piscine.
Or ce jour-là j'étais malade comme un chien avec en prime une belle diahrée (rien à voir avec le travail) : résultat je ne suis par allé au rencart mais la pire des erreurs c'est que je n'avais pas le tél de la fille donc impossible de la joindre pour reporter.
Du coup après je ne l'ai plus jamais revue... Mais bon c'est pas grave c'est juste une histoire, je m'en suis largement remis
J'ai fait des boulots épuisants physiquement (maçonnerie, espace verts, manutention, etc), et aussi mentalement (la programmation peut être assez dure quand on enchaine les heures pour gérer des urgences, on s'épuise facilement).
J'ai fait un boulot à la chaine très répétitif, que j'ai trouvé très agréable (je pouvais écouter des émissions de radio ou des podcast, mes mains travaillaient toutes seules, mon esprit était occupé, j'en sortait presque reposé).
J'ai fait un boulot dégoutant (m'occuper des ordures d'un laboratoire, ordures qui étaient mélangées et autoclavées et dont l'odeur dominante était celle des excréments)
Paradoxalement, le boulot que j'ai trouvé le plus dur à supporter, c'était un boulot où je ne faisait rien : dans une administration publique, un peu comme tchize_, ils ne savaient pas que je venais, n'avaient pas de matériel pour moi, mais là c'était en extérieur, je ne pouvais pas réviser. J'arrivait péniblement à grappiller une tâche ou deux, comme passer le balais, décharger un camion... Parfois ils me faisaient faire des tâches qui n'étaient pas dans leur attributions tellement ils avaient pitié, comme vider les poubelles communales, ou nettoyer le cimetière. La plupart du temps, j'étais debout à les regarder travailler en attendant LA tache providentielle qui me ferait sortir de mon ennui insupportable.
On s'imagine pas à quel point c'est fatiguant quand on a pas été confronté à ça... à coté toutes les expériences me semblent idyliques
+1, les pires jobs sont ceux où tu te fais chier.
Chez nous on a des gens, ils sont payés à regarder des petites boules vertes toute la journée (12h), en attendant la boule providentielle qui passe au rouge pour avoir un truc à faire. Evidement, nous, on fait tout pour qu'elle restent au vert
Heureusement, qu'on leur file 2/3 tâches sur le coté pour qu'ils deviennent pas fous et qu'il peuvent amener leur pc portable si ils veulent (On en a même un qui tricotait une cotte de maille à une époque)
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