Mouais, si on veut.
Je préfère l'expression de "socialiser" les pertes. Et bien ça veut dire que c'est l'état (donc la société), qui paie les pots cassés. C'est ce qui se passe avec les banques depuis que tout le monde est conscient que le chantage du "too big to fail" fonctionne à merveille: les banques engrangent des profits (qu'ils distribuent en grande partie à leurs actionnaires), mais dès qu'il y a des pertes, c'est à l'état (donc aux citoyens) de payer.
Un autre exemple sur ces problèmes de fond qui n'ont pas de solutions et qui rendent le consensus impossible: les 1% des plus riches tirent leur richesses non pas de leurs salaires, mais de leurs rentes (en particulier des opérations financières). De plus, une grande partie de la richesse du pays est sous forme virtuelle dans les flux financiers (je crois que l'estimation est de l'ordre de 40% du PIB en France). Donc ici on se dispute souvent à propos des impôts, que les riches ne paient pas assez d'impôt etc. Mais ça n'a pas de sens de se disputer là-dessus, car au final, on se fait tous en**ler de la même façon, et les seuls qui y gagnent dans tout ce gaspillage d'énergie ce sont les 1% les plus riches, qui sont de plus en plus riches, et qui tirent leurs richesses de leurs rentes, et pas de leur travail. Donc tant qu'on ne réformera pas en profondeur, au niveau des fondations, le système économique, on ne pourra jamais trouver d'accord.
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