Je pense que Coppé fait plus ou moins le calcul suivant :
- il n'est pas fou, il sait qu'il ne sera jamais très populaire en France.
- Hollande a été élu, donc l'alchimie permetant de transformer un bourricot en cheval de course n'est pas qu'une vue de l'esprit, doit se dire Copé.
- En 2017, au train où vont les choses, sauf retournement spectaculaire de conjoncture qu'aucun indicateur ne permet d'envisager, il est possible que même un bourricot, pourvu qu'il ne porte pas l'étiquette PS, puisse être élu.
- Donc, c'est sa seule chance et sa seule fenêtre de tir.
Le même raisonnement qui transpirait des primaires PS : l'impopularité de Sarko était tel que son adversaire avait des chances raisonnables de gagner, quel qu'il soit.
Le gagnant des primaires devenait donc président selon toutes probabilités.
Il est possible qu'il y ait une deuxième option dans la vision de Copé : en cas de retour de Sarko aux affaires, il est positionné pour Matignon, alors que sans disposer de l'appareil UMP il est probable qu'il ne pourrait pas bénéficier aisément de ce (très éventuel) retour.
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