Considère alors l'intervalle [-1e10, 1e10], borné, compact, tout.. et le comportement du développement limité du cosinus...
Ou bien considères cos(x)/sqrt(x) sur un segment (a,+ inf), tu auras le même problème, malgré la convergence de l'intégrale.
Dans NR, on te dit que l'extrapolation, c'est quand tu sors du segment, et on t'affirme que "ça marche mal", mais tu auras du mal à trouver une preuve de cette affirmation.
J'appelle cela une pirouette...
On se retrouve alors dans un problème d'approximation.
On retombe dans le subjectif, la rectification des noms, comme disait confucius.
En coupant cette fin, je me doutais que tu me la citerais... Sérieusement, il n'y a pas grand chose qui justifie cette remarque. Si l'on se limite à la définition stricte de l'interpolation que donne NR, l'extrapolation est une interpolation.
Quant à la qualité de l'approximation obtenue, ce n'est pas une question d'être dans ou hors du segment où les valeurs sont définies, on a exactement le même problème à l'intérieur du segment quand, interpolant par des polynomes ayant des racines complexes, on tombe, par malchance, sur les pôles de celles ci (c'est une des raisons pour laquelle on utilise les approximations de Padé).
Le débat interpolation/extrapolation est, à mon avis un faux débat, qui date de l'époque où l'on ne comprenait pas les fonctions analytiques, et qui est défendu, de nos jours, par des personnes qui n'ont pas bien compris les conséquences du "plongement complexe".
Il y a un vrai problème, mais ce n'est pas celui de l'extrapolation
Francois, fasciné de voir qu'on arrive malgré tout à une discussion intéressante
Partager