Discussion :

[fozzeuh]

Salut à tous ,

Je viens vous poser une question , je voudrais savoir ce qu'est exactement ( avec un cour exemple si possible) un Modèle Physique de données.

Cordialement ,

fozzeuh

[fsmrel]

Bonjour tout seul,

Vous n’êtes pas sans savoir que le MCD (Modèle Conceptuel de Données) est de niveau sémantique, et formalise graphiquement les règles de gestion des données à l’aide de types d’entités caractérisées par leurs propriétés (aspect structurel) et des relations qui les unissent.

De même, vous n’ignorez pas que le MLD (Modèle Logique de Données) reprend le MCD mais selon une approche essentiellement « relationnelle » (qui a pris le pas sur les approches réseau, hiérarchique et liste inverse). Qui dit relationnel dit en théorie langage D dont Tutorial D est le prototype, sinon l’archétype (relations et variables relationnelles, algèbre relationnelle, contraintes de types et contraintes diverses, clés candidates, clés étrangères, etc.) ; surtout n’allez pas voir ce qui est écrit à propos de Tutorial D dans Wikipedia en français, ça ne veut rien dire, c’est indigent et ça relève du café du commerce. Cela dit, au stade du MLD, les concepteurs ont plus l’habitude de raisonner SQL (Sorry Query Language), langage populaire, normé, mais non conforme à la théorie relationnelle.

Avec le MCD et le MLD, on est sur la dunette, on ne se préoccupe pas des problèmes temporels et spatiaux, mais si on descend dans la soute, changement de chanson, on trouve le MPD (Modèle Physique de Données), lequel décrit les ressources physiques nécessaires au fonctionnement des objets logiques évoqués (tables) : essentiellement les table spaces pour héberger les téraoctets de données, les index qui doivent permettre de booster les traitements. Le MPD est du ressort des DBA sans lesquels tout partirait en sucette, dans la confusion générale. Par ailleurs, autant aux niveaux supérieurs on n’est pas tributaire d’un quelconque SGBD, autant on l’est au niveau physique, et là ça bouge beaucoup au fil des ans (évolution des technologies, capacités de stockage, performance des applications). Notons encore que si un langage comme SQL fait l’objet d’une norme, celle-ci est évidemment silencieuse quant au MPD et, chaque éditeur de SGBD n’est limité que pas l’imagination de ses ingénieurs et développeurs pour battre la concurrence.

Vous trouverez ici et alentour un échantillon de discussion de niveau MPD, qui évidemment dépasse celui qui l’a entamée, mais se trouve au prises avec Microsoft ACCESS, qui mélange joyeusement MLD et MPD, mathématiques et tuyauterie...

Sinon, quel est votre SGBD favori ? On pourra sans doute vous dire parmi les instructions du LDD (langage de description de données) du genre CREATE, celles qui sont du niveau MPD (ou du niveau MLD, mais polluées par des paramètres du niveau inférieur).