Pour citer la déclaration des droits de l'homme et du citoyen, la loi "doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse". Il me semble pervers de séparer les citoyens en deux catégories, les bons, qui auraient le droit de transgresser la loi, et les mauvais, qui seraient forcés de la respecter. Cette moralisation de la loi est à l'origine de ces bonnes conscience qui se croient tout permis, de l'enlèvement d'enfant, comme l'arche de Zoé, à l’appropriation des deniers publics par de hauts fonctionnaires ou responsables politiques qui se considèrent dans le "camp du bien", trop nombreux pour donner des noms.
Si la loi est mauvaise, il faut la changer. Pas considérer que la respecter est une punition réservée à certains (en général les autres).
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