+1Envoyé par Gastiflex
Perso je passe aussi par Decitre, c'est relativement bien fourni, et les prix restent corrects (enfin pour ce genre de sociétés).
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Perso je passe aussi par Decitre, c'est relativement bien fourni, et les prix restent corrects (enfin pour ce genre de sociétés).
Je vais encore paraître pour un illuminé, mais figurez-vous que moi j'achète mes livres dans les librairies de mon quartier. Et - tenez-vous bien - parfois j'y vais sans savoir ce que je vais acheter, et - tenez-vous encore mieux - parfois j'en sors sans rien avoir acheté. Et - le comble du comble - je passe du temps à discuter avec les libraires (certains d'entre eux je les connais par ailleurs via des activités associatives/militantes) et, cerise sur le gâteau, ces discussions sont riches.
« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »
Spinoza — Éthique III, Proposition VII
Et parfois, voire souvent en fait, on n'a pas le temps d'aller y faire un tour (ou très peu souvent), parce qu'on fini tard (en comptant les bouchons :p), parce qu'on n'habite pas en centre ville, ou tout simplement parce qu'il n'y a pas de librairie pas loin. C'est sûr, j'aurais une librairie bien approvisionnée a 2 pas de chez moi, j'y serais souvent. Sauf que c'est pas le cas, et qu'il ne me reste qu'internet dans la plupart des cas.
Je pense que tu serais heureux chez moi !
J'habite dans la ville du livre, autour de chez moi, il y a plusieurs libraires qui font dans le livre ancien avec des vieilles éditions d'époque (restaurée ou non, mais dans le pire des cas, la boutique au RDC de mon immeuble fait de la restauration / donne des cours de restauration de livre).
Le livre ancien, c'est beau, ça fait chouette dans la bibliothèque, ça a une histoire, mais ça coût souvent plusieurs centaines d'euros... (c'est pourquoi je passe par Decitre, ces petits libraires sont hors de porté de ma bourse la plupart du temps(et puis aussi, car ils n'ont pas grand chose "d'actuel", ce ne sont pas de "simples libraires", c'est vraiment axé livres anciens)).
Malheureusement, ce n'est pas le propre d'Amazon, c'est pareil pour tous les préparateurs de commandeJe viens de lire cet article dans le libé du jour et j'avoue que je rechignais déjà à commander sur Amazon (je crois avoir acheté deux babioles pour une somme très modeste que je ne trouvais pas ailleurs) mais là je crois que je vais faire l'effort pour ne surtout plus commander sur cette plateforme.
http://www.liberation.fr/economie/20...ganisee_967185:
_ il y a 15 ans, c'était comme ça chez Orangina et Auchan (les scannettes en moins, mais le chef de groupe était là pour te remonter les bretelles à chaque fois que tu ne travaillais pas assez vite)
_ chez Leclerc, Carrefour..., c'est exactement pareil que ce qui est décrit dans l'article : tu es suivi à la trace, ta productivité est surveillée, tu as un nombre de commandes à préparer dans la journée...
Et de ce que je crois comprendre, elle a de la chance, elle ne faisait que les livres. Je me rappelle qu'à Auchan, j'ai dû porter des colis 2 fois plus grand que moi tout seul et me débrouiller pour empaqueter ce machin avec le reste de la commande : personne pour t'aider parce que ça leur fait perdre leur temps, par contre, moi, je me fais engueuler parce que j'ai passé trop de temps dessus. Grand moment.
C'est vraiment un métier pourri, et ça n'a fait qu'empirer avec le temps (big brother si tu m'écoutes)
La vie n'est qu'une succession d'éternels recommencements
Juste pour taquiner :Je viens de lire cet article dans le libé du jour et j'avoue que je rechignais déjà à commander sur Amazon (je crois avoir acheté deux babioles pour une somme très modeste que je ne trouvais pas ailleurs) mais là je crois que je vais faire l'effort pour ne surtout plus commander sur cette plateforme.
http://www.liberation.fr/economie/20...ganisee_967185
ton libé du jour est daté du 17 décembre 2013, tu feras attention, les informations des autres articles sont peut-être plus ou moins périmées
Je suis pas sûr que cela soit la cas partout. Par exemple chez materiel.net je crois que j'avais été mis en contact avec un préparateur de ma commande pour un problème de stock je crois. J'ai pas eu le sentiment que les personnes étaient stréssées ou surveillé.
Considérer l'être humain comme un moyen, une machine ou un esclave, j'avoue avoir du mal à faire la différence.
J'ai du mal à comprendre comment l'intérêt individuel peut primer de la sorte sur l'intérêt collectif.
Comme le dit Bibicmoi en admettant que par malchance les énormes paquets tombent toujours sur lui et bien on pourrait considérer que c'est un mauvais employé parce que les indicateurs ne tiennent pas compte de la difficulté de manutention. Mais si les gros paquets étaient tombés sur un autre employé le problème aurait juste été déplacé.
Donc dans ces systèmes de performances individuelles où il s'agit finalement de hierarchiser les employés comme dans n'importe quelle compétition au détail près que l'enjeu devient la vie de l'individu elle même il y a deux façons de se hisser sur les plus hautes marches du podium.
Soit vous êtes meilleurs que les autres, soit les autres sont moins bon.
Dans tous les cas, vous n'avez aucun interêt à venir en aide à Bibicmoi et son gros paquet.
C'est juste crétin, puisque au global la somme des performances individuel devient inférieure à la somme des forces collectives.
Je ne sais pas... je n'aime pas trop les livres anciens. Je ne garde pas les livres non plus (ma bibliothèque personnelle est composée d'une vingtaine de livres seulement, mes préférés).
Quelle est donc cette "ville du livre"? Je pose la question parce que pour moi, la ville du livre c'est Montolieu. Et alors si tu habites là-bas, et bien il se trouve que je trainais pas mal dans ce coin quand j'étais jeune; ce serait donc une coïncidence amusante
« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »
Spinoza — Éthique III, Proposition VII
Non raté, en même temps, chez nous, il n'y a ce qualificatif que depuis 2000.Quelle est donc cette "ville du livre"? Je pose la question parce que pour moi, la ville du livre c'est Montolieu. Et alors si tu habites là-bas, et bien il se trouve que je trainais pas mal dans ce coin quand j'étais jeune; ce serait donc une coïncidence amusante
http://www.lacharitesurloire-tourism...ville-du-livre
Je ne sais pas si, dans tout ça, le plus difficile c'est vraiment l'effort physique.Malheureusement, ce n'est pas le propre d'Amazon, c'est pareil pour tous les préparateurs de commande
_ il y a 15 ans, c'était comme ça chez Orangina et Auchan (les scannettes en moins, mais le chef de groupe était là pour te remonter les bretelles à chaque fois que tu ne travaillais pas assez vite)
_ chez Leclerc, Carrefour..., c'est exactement pareil que ce qui est décrit dans l'article : tu es suivi à la trace, ta productivité est surveillée, tu as un nombre de commandes à préparer dans la journée...
Et de ce que je crois comprendre, elle a de la chance, elle ne faisait que les livres. Je me rappelle qu'à Auchan, j'ai dû porter des colis 2 fois plus grand que moi tout seul et me débrouiller pour empaqueter ce machin avec le reste de la commande : personne pour t'aider parce que ça leur fait perdre leur temps, par contre, moi, je me fais engueuler parce que j'ai passé trop de temps dessus. Grand moment.
C'est vraiment un métier pourri, et ça n'a fait qu'empirer avec le temps (big brother si tu m'écoutes)
Pour payer mes études, j'ai été contraint de travailler pendant les congés (jobs d'été; et parfois d'hiver également). Parmi ces jobs, certains étaient physiquement monstrueux, en particulier dans la maçonnerie et l'embouteillage. C'était dur, surtout les premiers jours (je me souviens de courbatures telles que m'habiller était une torture, et d'ampoules "récursives" qui faisaient vraiment peur), mais il y avait cette chaleur entre travailleurs qui faisait qu'à chaque pause, on partageait notre souffrance dans la bonne humeur et ça rendait la chose supportable. Et puis ça dédramatisait. Mais on finissait souvent la journée bourré...
Je ne regrette pas d'être passé par là, mais je suis tout de même bien content de ne plus avoir à faire ce genre de job.
Je ne sais que penser de tout ça, mais j'ai parfois l'impression que le plus difficile dans ces jobs de merde ce n'est finalement pas le job en lui-même, mais le contexte psychologique (surveillance, condescendance, etc.) et surtout le fait qu'au bout d'un moment, certain prennent conscience qu'ils n'auront jamais l'opportunité de faire mieux. C'est du moins le ressenti que j'ai en ce moment (je passe pas mal de temps avec des ouvriers en ce moment).
« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »
Spinoza — Éthique III, Proposition VII
En prime dans la grande distri tu peux passer des heures à aller chercher des trucs en chambre froide. Un autre "avantage" par rapport à Amazon.
Justement, les méthodes de management moderne font tout pour empêcher ça :
- turn-over
- horaires décalées
- temps partiel
- planning irrégulier
- pauses très courtes
Zirak, en Bretagne aussi, il y a la "ville du Livre", elle s'appelle Becherel, et, comme tu le décris, c'est plein de bouquinistes, avec des livres anciens et tout et tout.
r0d, j'ai pour ma part fait aussi pas mal de petits boulots, le plus dur physiquement était éboueur, dans une ville Balnéaire, le ramassage des poubelles des camping, c'est pas évident (surtout qu'à l'époque, les camions étaient moins sophistiqués et qu'il fallait vider les poubelles à la main) mais, c'est vrai, qu'on avait de bon moment de franche rigolade, et des cafés offerts par certains camping, bref, ça aidait à tenir les 2 moins d'étés. Et, ça motivait pour réussir ses études
Je ne commande jamais de livre sur le net, je préfère de loin ma petite librairie. Comme toi, r0d, le plaisir de discuter avec des gens qui partagent la même passion que toi, et qui te font découvrir des auteurs que tu n'aurais peut-être pas aborder autrement...
Au nom du pèze, du fisc et du St Estephe
Au nom du fric, on baisse son froc...
Heureusement que j'habitais encore chez mes parents à l'époque, parce que je me rappelle qu'en rentrant, j'avais même plus la force de me déshabiller pour prendre une douche (et Dieu sait que j'en avais besoin : je mouchais noir pendant 1h). Ne voulant pas les embêter plus que ça, j'avais décidé de rentrer à pied après le service (20 minutes de marche, après un boulot comme celui-là, j'étais complètement débile), à la fin de la première semaine, ils ont fini par venir me chercher en voiture, parce que je mettais plus de 30 minutes pour faire le trajet, je tenais à peine sur mes pieds. Je n'avais plus la force de manger, j'avais qu'une seule envie, c'était de me coucher et de surtout pas me relever.
Je sais pas si c'est partout pareil (ni si c'est encore comme ça maintenant), mais je sais qu'à Auchan et Orangina, tu n'avais pas le droit de prendre ta pause à plus de 2. Donc la chaleur...
Par contre, les chefs pensaient qu'on devait être solidaire, parce que ça m'est déjà arrivé qu'on vire toute l'équipe parce qu'un gars avait volé du matos : on aurait dû le dénoncer, et vu qu'on l'a pas fait, c'est qu'on devait tous être coupables... Super mentalité.
La vie n'est qu'une succession d'éternels recommencements
Moi aussi... Mais dans la "petite ville" que j'habite (20 000 habitants, en banlieue parisienne), la dernière librairie classique est en train de fermer. A moins de vivre en centre ville, il faut aller de plus en plus loin (ou aller dans des "rayons livres" de grandes surfaces, ou à la FNAC, qui sont des Amazon en briques). Je pense que malheureusement, cette pratique de la petite librairie de quartier sera bientôt un souvenir d'ancien, ou une curiosité d'habitant de centre ville...
Francois
Je crois que le boulot le plus éprouvant que j'ai pu faire, c'est homme d'entretien...
Pour deux raison:
-Je nettoyais en première partie de service les locaux d'une société, et j'ai pu apercevoir de très près l’orgueil et la "pédance" de l'humain... Surtout chez les femmes... Contrairement aux idées reçues, les WC les plus sales sont ceux des femmes, surtout dans les bureaux de cadres. Du genre à chier à côté de la cuvette histoire de bien te montrer qu'elle est en haut de l'échelle et que toi t'es bon à ramasser sa merder (mon dernier jour de taff, j'ai tout ramassé et posé ça sur le bureau de la personne incriminée...).
-en deuxième partie, je nettoyais les ateliers, et à Marken Imaje, on fait de l'encre pour produit alimentaire (les oeufs par exemple), et ça ce nettoie un peu comme le vernis que ces dames se mettent sur les ongles : au dissolvant...
Mais l'acétylène, c'est pas assez puissant, donc on passe au méthyléthylacétlylène, qui est la même chose puissance 100... Et c'est extrêmement volatile comme produit, au point de devoir bosser en combinaison plastique doublée (t'en met 2), les gants (3 paires) et un masque à gaz, tout en faisant tourner les extracteurs d'air... qui se coupent à 23h. On devait, à deux, nettoyer quelques 600m² de surfaces en 3h, sachant que les mecs se faisait des batailles de peintures dans les ateliers (on en a retrouvé à plus de 3m de haut).Pour donner une idée de la puissance du produit : la combinaison extérieure sortait en lambeau, et on avait plus qu'une paire de gants fondus (les 3 ayants fusionnés ensemble) à la fin de "l'épreuve".
Bref une véritable course contre la montre, car à partir du moment où les extracteurs s'arrêtent t'a 5 minutes pour sortir avant que, malgré le masque à gaz, tu commences à suffoquer... Nettoyer, à la base c'est crevant physiquement (z'essayerez de frotter 600m² à genoux et à la brosse, vous verrez), et avec le masque à gaz tu a de grosses difficultés à respirer (faut "forcer"). Pour info, une fois, j'ai mal fixé la cartouche du masque, j'suis sorti au bout de 10 minutes en crachant du sang, le dissolvant ayant commencé à attaquer mes muqueuses...
De l'encre pour produit alimentaire ? Heu ça sert à quoi ce truc compte tenu qu'au final il faut employer des gens à travailler dans des milieux extrêmement nocif pour eux même et vraissembablement pour l'environnement ?
A tout hasard : dater le jour de ponte de tes oeufs, marquer la viande (oui les carcasses sont tamponnées avec de l'encre alimentaire)...
Marke imaje fait aussi tout ce qui est encrage d'emballage, genre le shampoing dop, c'est eux qui font la "déco".
Tout ce qui est édition de code barre (ils travaillent principalement dans les solutions de tracabilité, en faisant tout l'écosystème mis en place: du software au hardware en passant par les consommables tels que l'encre...)
On a déjà perdu les petits disquaires...
Au nom du pèze, du fisc et du St Estephe
Au nom du fric, on baisse son froc...
Curieusement (enfin, pas tant que ça, car la France rate toujours sa cible (volontairement ??) en faisant des lois théoriquement pour protéger les petits mais en pratique favorisant les gros, voire très gros voire énormes) à Montréal les petites librairies fleurissent....
En discutant avec ma comptable, la réalité est : 70% des entreprises sont des auto-entrepreneurs (au Québec)...
Ah mais le capitalisme !!! Salos d'entrepreneurs !!!... Bref, ce n'est pas la première fois que je m'en rend compte, mais vraiment en France on a un gros problème.....
"Un homme sage ne croit que la moitié de ce qu’il lit. Plus sage encore, il sait laquelle".
Consultant indépendant.
Architecture systèmes complexes. Programmation grosses applications critiques. Ergonomie.
C, Fortran, XWindow/Motif, Java
Je ne réponds pas aux MP techniques
Comme a dit votre idole, la France, tu l'aimes ou tu la quittes
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