Que s'est il passé alors? Le président a-t-il commencé par expliquer cela par une maladresse? avant de démissionner pour solde de tout compte, et d'être réintégré, avec tous ses avantages, à la tête d'une association équivalente par son pouvoir de tutelle? Grandfather citait l'ARC. C'est un excellent exemple : après le scandale, l'association s'est retournée contre Crozemarie, et n'a dû sa survie qu'à une refonte profonde de ses statuts. Quand de tels scandales arrivent dans l'administration, la réaction est nettement moins brutale, et le responsable, une fois démissionné, est bien vite rétabli dans ses fonctions (Cambadélis, Désir...).
Note aussi que les cas cités ici concernent souvent ces associations en partie financées par l'Etat, très proches des pouvoirs publics, et qui accueillent parfois, plus ou moins fictivement, de jeunes politiques dans le besoin (ou de vieux éléphants en rupture de ban). On est en plein dans cette zone d'ombre où l'Etat avance masqué, via des structures qui n'ont d'indépendantes que le statut et le nom. Il n'est donc pas étonnant que les dérives habituelles de l'administration et des politiques s'y retrouvent.
Francois
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