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Écologie Discussion :

L'impossibilité de développer une filière renouvelable française.

  1. #21
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    Citation Envoyé par DonQuiche Voir le message
    @MiaowZedong
    Je reviens sur le bilan carbone du bois. Plus la demande augmente, plus on brûle et on relâche du carbone. Mais plus on plante de nouveaux arbres et donc plus on absorbe. Il peut y avoir des déséquilibres momentanés mais in fine c'est supposé être nul. Cela dit la réalité est beaucoup plus complexe et encore mal connue vu qu'il faut aussi ajouter la respiration de tous les micro-organismes liés aux végétaux et qui peuvent par exemple du méthane en quantités non-négligeables. Je ne crois pas qu'aujourd'hui qui que ce soit puisse se prononcer fermement sur le bilan carbone du bois.
    Je partais sur l'hypothèse d'une surface de forêt constante.

    Soit on se limite au bois mort, et outre le faible approvisionement et l'effet à long terme sur l'écosystème (le bois ne pourrit pas sur place, donc non-renouvellement de l'humus), la combustion dégage quand même a priori plus de gaz à effet de serre que la biodégradation (à vérifier tout de même, le méthane étant beaucoup plus dangereux que le CO2).

    Soit on coupe des arbres et là c'est clair, l'effet d'absorption étant essentiellement proportionel à la surface du feuillage, une jeune pousse ne remplace pas un arbre mûr, et à tout instant t on aura un pourcentage plus élevée de jeunes pousses si on developpe l'utilisation du bois.

    Le bois est sensé être globalement neutre dans la mesure où l'arbre relache en brûlant grosso modo le CO2 qu'il a absorbé sa vie durant, sauf que si on ne le brûle pas sa biodégradation n'en dégagera pas autant. Eventuellement, je suppose qu'à terme son carbone sera ingéré par des herbivores et expiré comme CO2 par eux, mais le bilan carbone de la planète, humains exclus, est sensé être négatif—affirmation à prendre avec des pincettes, certes, mais si elle est averée montrerait qu'il vaut mieux ne pas toucher aux arbres.

    Tout ça c'est en supposant qu'on n'en fait pas du charbon de bois, qui, si je ne me trompe pas, est beaucoup plus polluant (mais plus économique).

    Donc à surface équivalente l'utilisation du bois en tant que combustible me parait une mauvaise idée; maintenant si on part du principe qu'on va planter des arbres là où il n'y en aurait pas autrement, certes, cela peut même être positif tant qu'on étend les forêts. Cependant, cela nous conduit droit au scénario où l'on fusille une grande partie de la population; et quand bien même, à un moment on ne pourra pas étendre la forêt davantage, les terre fertiles étant une resource finie.


    Nous avons très peu de moyens de stockages de l’électricité :
    - barrages d'eau (facile a mettre en place un peu partout en France dailleur)
    - pile a hydrogène(on produit l'hydrogène puis ont la stocke facilement)
    - batterie : totalement inenvisageable à l'échelle d'un pays.
    C'est un peu plus compliqué que cela. Don Quichotte et moi en discustions plus haut: les reservoirs à eau pompée requièrent une géopgraphie particulière, il serait possible d'en construire quelques un en France à condition de passer outre aux objections probables*, mais pas autant que l'on aimerait.

    Il serait physiquement possible de créer artificiellement des reservoirs, mais on parle de reservoirs accueillant des kilometres cubes, avec un dénivellé d'au moins une centaine de metres, à creuser et/ou construire entièrement. Les coûts seraient sans précédents.

    Concernant les piles à hydrogène, d'une part l'équilibre chimique favorise fortement l'eau par rapport au dihydrogène (c'est pour cela qu'il n'y a quasiment pas de dihydrogene sur terre). On est donc obligé d'effectuer la dissociation dans des conditions non-idéales qui causent des pertes importantes.

    Cela veut dire que l'éfficience du stockage par electrolyse de l'eau sera toujours médiocre: à peine meilleure que celle des batteries d'aujourd'hui, sans doute pire que celle des batteries de demain. Ce n'est pas une limitation technique mais bien fondamentale, l'énérgie nécessaire pour casser la molécule d'eau est beaucoup plus élevée que celle dégagée lorsqu'on la reforme, donc même avec un matériel techniquement parfait, les pertes resteraient importantes.

    La façon la plus économique de produire de l'hydrogène consiste à séparer le méthane en dihydrogène et monoxyde de carbone. Intérêt écologique: strictement zéro.

    Deuxièmement, l'hydrogène n'est pas du tout facile à stocker. Aux conditions normales de temperature et de pression, il fuit à travers la plupart des solides (acier, caoutchouc, plastiques, etc). Pour le stocker, soit on le refroidit à 20K (-253° et des poussières), soit on le comprime entre des matériaux qui arrivent à le retenir (e.g. des matrices de nanotubes de carbone) et dans les deux cas ça coute cher.

    Les piles à hydrogène elles-même marchent bien, le coût de stockage du carburant pourrait s'amortir mais il faudrait que celui-ci soit disponible, ce qui n'est pas le cas.

    Dans un avenir plus ou moins lointain, avec un ascenseur spatial et une technologie au point pour capter des comètes (ou asteroides de glace), on pourrait envisager d'utiliser le dihydrogène abondant en-dehors de notre planète, mais cela reste de la science-fiction; au même titre que les autres méthodes de production d'hydrogène à des fins énérgetiques.

    Pour le stockage énergétique, aujourd'hui on n'a vraiment que deux solutions efficientes (pouvant dépasser 80%): l'eau pompée et les volants d'inertie.

    La première a déjà été discutée, on peut dire que c'est bien mais limité.

    La deuxième coûte cher car pour conserver l'énergie le volant doit être sans frottement, c'est-à-dire dans le vide et surtout monté sur roulement magnétique (sans compter les très grandes quantités de méteaux denses). De plus, il y a des coûts importants liés à la sécurité: si l'on surcharge un volant d'inertie, il explose, libérant toute l'énergie stockée. Lorsque l'on stocke quelques MWh, c'est comparable à une arme nucléaire tactique. À plus grande echelle, il y aurait de quoi faire froid dans le dos.

    *au Royaume-Uni, c'est aujourd'hui une impossibilité politique—peut-être dans une Écosse indépendante, à moins que cela ne pousse les Highlands à la sécession. Les habitants des marges de l'Écosse se plaignent déjà d'être sacrifiés aux envies de renouvellables des villes

  2. #22
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    Pour les barrages, il en existe de 2 types :
    - les barrages contenant des millards de litres d'eau, les retenus de 100 mêtres de haut, etc..
    - les micro barrages qui eux sont sur des denivellés faibles, voir très faibles.
    On les construit pres d'une source d'eau pour remettre le niveau si besoin, mais le principe est simple :

    Vous avez 2 bassins de taille équivalente.
    Vous mettez de l'eau dans le bassin du bas, et vous la pompez dans le bassin du haut lorsque l'electricité n'est pas chere(ou que votre source d'energie le permet)
    Lorsque vous avez un besoin électrique, vous déversez l'eau contenue dans le bassin du haut dans le bassin en aval, pour faire tourner les turbines.

    Le denivellé peut être très faible, l'eau descendra quand même en redonnant de l’électricité.


    Si on regarde l'efficacité, on est dans le négatif. ca coute plus cher de monter e l'eau que ca ne peut en rapporter de la descendre.
    Sauf que le fait de décider quand l'eau descend est toute la force de ce système, puisqu'il permet de produire de l'énergie à la demande.

    On peut par exemple imaginer une pompe mécanique actionnée par le vent(un moulin pour ainsi dire) qui remonte l'eau dans le barrage du dessus.

    Pour la pile à hydrogène, seul est possible l’électrolyse, les autres solutions sont trop couteuses.
    Par exemple, vous mettez une centrale de production d'hydrogène dans un lieu a fort potentiel énergétique (sahara, islande, etc...) et vous remplissez vos piles a cet endroit.
    Peu importe que vous produisez 10% de ce que vous consommez, vous avez plus d'énergie que vous n'en avez besoin.

  3. #23
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    Citation Envoyé par pmithrandir Voir le message
    Pour les barrages, il en existe de 2 types :
    - les barrages contenant des millards de litres d'eau, les retenus de 100 mêtres de haut, etc..
    - les micro barrages qui eux sont sur des denivellés faibles, voir très faibles.
    On les construit pres d'une source d'eau pour remettre le niveau si besoin, mais le principe est simple :

    Vous avez 2 bassins de taille équivalente.
    Vous mettez de l'eau dans le bassin du bas, et vous la pompez dans le bassin du haut lorsque l'electricité n'est pas chere(ou que votre source d'energie le permet)
    Lorsque vous avez un besoin électrique, vous déversez l'eau contenue dans le bassin du haut dans le bassin en aval, pour faire tourner les turbines.

    Le denivellé peut être très faible, l'eau descendra quand même en redonnant de l’électricité.


    Si on regarde l'efficacité, on est dans le négatif. ca coute plus cher de monter e l'eau que ca ne peut en rapporter de la descendre.
    Sauf que le fait de décider quand l'eau descend est toute la force de ce système, puisqu'il permet de produire de l'énergie à la demande.

    On peut par exemple imaginer une pompe mécanique actionnée par le vent(un moulin pour ainsi dire) qui remonte l'eau dans le barrage du dessus.
    Oui, nous en avons longuement discuté au-dessus. Don Quichotte a même fait quelques calculs pour l'hypothèse des petites stations

    Le problème c'est qu'avec seulement une dizaine de mètres de dénivellé, un metre cube ne stocke que 25W/h. Pour pouvoir assurer 1 GW pendant 4h (soit moins que la moyenne pour les stations actuellement en activité), il faudrait:
    — 40,000,000 m^3 de reservoir
    — 11,111 m^3/s de débit

    Pour comparaison, le débit de la Loire est de 930m^3/s.

    Je te laisse imaginer la taille des installations, le nombre de turbines et le coût pharaonique du projet.

    En plus, de telles installations seraient sans doute décentralisées, impliquant un surcoût non négligeable.

    1GW pendant 4h, ce n'est qu'un pour cent de la consommation de pointe.

    Par contre, si l'on prend un dénivellé de 500m (comparable aux grandes installations Chinoises), on peut assurer 1GW pendant 4H avec un projet 50 fois plus petit:
    —800,000 m^3 de reserve
    —222m^3/s de débit

    Le coût en est raisonnable, si l'on choisit un site approprié, tel le Puy du Dôme. Malheureusement, non seulement ces sites sont en nombre limité, mais l'on se heurterait aux réticences politiques.

    Pour la pile à hydrogène, seul est possible l’électrolyse, les autres solutions sont trop couteuses.
    Écologiquement parlant, c'est vrai. Économiquement c'est faux, mais générer de l'hydrogène à partir du méthane (le procédé industriel le moins couteux) produirait plus de gaz carboniques que l'essence qu'on remplacerait

    Par exemple, vous mettez une centrale de production d'hydrogène dans un lieu a fort potentiel énergétique (sahara, islande, etc...) et vous remplissez vos piles a cet endroit.
    Peu importe que vous produisez 10% de ce que vous consommez, vous avez plus d'énergie que vous n'en avez besoin.
    C'est possible.

    Malheureusement, même si l'on suppose que le coût du solaire tombe au niveau actuel du nucléaire/hydro/fossile pour une production au Sahara* il faudrait à peu près deux fois plus d'électricité que l'on n'en consommera dans les piles à hydrogène. À cela il convient d'ajouter les coûts de transports, plusieurs fois plus élevés que pour les combustibles fossiles (à quantités d'énergie égales).

    Au final, cela reviendrait à multiplier les coûts d'énergie par 4, même si l'électricité d'origine ne coûte pas plus cher. Le choc serait sans doute rude pour les ménages modestes.

    Il me parait plus réaliste de connecter les panneaux solaires du Sahara au réseau via des cables très haute tension. Le Sahara pourait fournir, au bas mot, quelques dizaines de TW guarantis, sans doute de quoi approvisionner l'Afrique et l'Europe. Pour cela, il "ne faut que" diviser le prix du solaire, expulser/tuer les nomades, établir les conditions politiques nécessaires pour transformer le Sahara en une immense centrale solaire, et qu'on puisse s'y fier...


    *Hypothèse fantaisiste

  4. #24
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    En fait, tu vois trop grand pour les barrages.

    Ce dont je te parle, c'est 50 000 barrages de quelques 20 000m3 (soit 100*100*2mètres de haut.)

    Ca produit très peu, il est vrai, mais tu en a 50 000 sur toute la France, reliée aux réseaux locaux.
    Je ne sais pas trop comment calculer les watt stockés... sur 1 ou 2 mètres de dénivelés.

    Mettons 5 watts/h / m3=>100 000 watts / h

    Tu as 50 000 stations de ce type , donc ça te fait :
    5 000 000 000 watts/h de puissance immédiate soit 5 000 MW, qui te couteront 600MWatt la nuit a recharger(quand les centrales nucléaires s'emmerdent ferme...)

    N'oublie pas que tes centaines de mètre de haut, il va falloir refaire monter l'eau a ce niveau la après... et la on sait pas faire à part de laisser la pluie faire son boulot...(ou du moins pas sans dépenser une énergie folle)

    Pour la pile à hydrogène, le but est uniquement de propulser des véhicules, ce n'est pas crédible pour les autres utilisations.

  5. #25
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    Citation Envoyé par pmithrandir Voir le message
    Ca produit très peu, il est vrai, mais tu en a 50 000 sur toute la France, reliée aux réseaux locaux.
    Je ne sais pas trop comment calculer les watt stockés... sur 1 ou 2 mètres de dénivelés.
    Approximativement 9kJ/(m^3*m), soit 2.5Wh/m^4.
    Tu as 50 000 stations de ce type , donc ça te fait :
    5 000 000 000 watts/h de puissance immédiate soit 5 000 MW, qui te couteront 600MWatt la nuit a recharger(quand les centrales nucléaires s'emmerdent ferme...)
    Tes 5GW, tu ne les as que pendant une heure avec ton projet. Alors que dans la vie réelle, les stations de pompage sont crées avec une reserve de 4 à 8h.

    Pour le réaliser il faut:
    500km² de reservoirs en béton de 2m de haut. (environ 0.1% du territoire)
    500km² de "piscines" de 2m de pronfondeur (donc total 0.2% du territoire)
    50,000 turbines reversibles de 100kW
    Relier 50,000 nouveaux sites au réseau (50,000 transformateurs, des milliers de kilomètres de cables)
    1,000,000,000m^3=1km^3 d'eau.

    À première vue, le prix serait prohibitif. Sans compter l'objection de Don Quiche plus haut: avec un tel volume d'eau mis en jeu, le renouvellement de l'eau devient non-négligeable.


    N'oublie pas que tes centaines de mètre de haut, il va falloir refaire monter l'eau a ce niveau la après... et la on sait pas faire à part de laisser la pluie faire son boulot...(ou du moins pas sans dépenser une énergie folle)
    Euh...sans vouloir t'offenser, je te conseille de relire plus haut. Les centaines de mètres de hauteur, c'est ce qui existe (et qui fonctionne plutôt bien).

    L'eau monte avec des turbines reversibles. Le coût énergétique, en pourcentage de l'énergie stockée, ne varie pas avec la hauteur (pourquoi le ferait-t-il?). Le coût des installations sans doute, mais cela reste une toute petite fraction du coût des installations beaucoup plus grandes que tu suggères.

    Pour la pile à hydrogène, le but est uniquement de propulser des véhicules, ce n'est pas crédible pour les autres utilisations.
    C'est crédible pour les véhicules mais ça coute environ cinq fois plus cher que l'essence (pour le carburant + stockage, sans compter le coût supérieur du véhicule). Bien sûr, on peut faire jouer la fiscalité, mais l'État devrait rattraper le manque à gagner sur d'autres taxes; ou alors on coupe des services publics et les particuliers feront face à davantage de dépenses directes (avec des gagnants et des perdants, comme toujours).

    Malheureusement, la taille, le poids et l'effet gyroscope des volants d'inertie jouent contre eux. On peut eventuellement les envisager pour des véhicules hybrides, un peu comme l'Ampera/Volt avec un volant au lieu des batteries. Je crois que sur le long terme cela reviendrait moins cher: un volant d'inertie sans frottement dure des dizaines d'années, et perd moin d'énergie qu'une batterie.

    Sinon, les batteries progressent. Elles surpasseront peut-être les cellules à hydrogène à l'avenir.

  6. #26
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    pour les petits barrages, j'avais lu l'idée il y a quelques années... Le but n'étant pas dailleur de transporter l'electricité loin, mais de la garder pour la consommation locale. (2 métrés de dénivelés, ca se fait partout)
    0.1*0.1 = 0.01km² * 50 000 = 500km² = 20km/25km... pas autant que ce que tu penses je crois...

    Et la réserve n'est prévu que pour faire face a des pics soudains, pas a des pics important sur la durée.(genre les 10 minutes difficiles de 20h )

  7. #27
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    Je viens d'avoir l'idée du siècle en vous lisant :

    Mettons un m³ d'eau en orbite, un objet en orbite étant un objet qui chute de manière perpétuelle vers la terre et que la distance est le produit de la vitesse par le temps, on peut en conclure assez facilement que l'on obtient de l'eau qui tombe d'une hauteur infinie. Puisque e = m*g*h, on a à l'arrivée une quantité d'énergie elle aussi infinie.

    Y a plus qu'a trouver le moyen d'en récupérer une partie (même infinitésimale, ça suffira)



    [/mode_n_importe_quoi]

  8. #28
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    Je viens d'avoir l'idée du siècle en vous lisant :

    Mettons un m³ d'eau en orbite, un objet en orbite étant un objet qui chute de manière perpétuelle vers la terre et que la distance est le produit de la vitesse par le temps, on peut en conclure assez facilement que l'on obtient de l'eau qui tombe d'une hauteur infinie. Puisque e = m*g*h, on a à l'arrivée une quantité d'énergie elle aussi infinie.

    Y a plus qu'a trouver le moyen d'en récupérer une partie (même infinitésimale, ça suffira)



    [/mode_n_importe_quoi]
    Le problème, c'est qu'en récupérant l'énergie, tu freineras l'eau qui du coup risque de perdre son orbite et de tomber sur Terre.

    En fait, quand l'eau fait tourner les pales d'un générateur en tombant (principe du barrage), la vitesse donnée aux pales est prise à celle de l'eau.

    Bref ça marche pas quoi.

    J'espère toutefois que mon message ne sera pas un frein à ton imagination orbitale
    "tatatatatatatatataaa !! tata taaa !! tata taaa !! tatatata tataaa !! tata taaa !! tata taaa !!"

  9. #29
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    Boh, comme on a une énergie infinie, il suffit d'en prendre une partie pour ré-accélérer l'eau

    Non, le gros problème auquel je n'avais pas penser c'est que si l'eau tombe, elle viendra s'écraser sur la terre et je ne sais pas si on pourrait faire face à une problème d'une telle ampleur.

  10. #30
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    Boh, comme on a une énergie infinie, il suffit d'en prendre une partie pour ré-accélérer l'eau

    Non, le gros problème auquel je n'avais pas penser c'est que si l'eau tombe, elle viendra s'écraser sur la terre et je ne sais pas si on pourrait faire face à une problème d'une telle ampleur.
    elle devrais s'évaporer en entrant dans l'atmosphère non?

    mais bon après faut renvoyer de l'eau la haut :p

  11. #31
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    Boh, comme on a une énergie infinie, il suffit d'en prendre une partie pour ré-accélérer l'eau

    Non, le gros problème auquel je n'avais pas penser c'est que si l'eau tombe, elle viendra s'écraser sur la terre et je ne sais pas si on pourrait faire face à une problème d'une telle ampleur.
    En fait non, l'énergie d'un satellite n'est pas infini. Tu l'as dit, c'est E = m*g*h. h est égal à la distance entre la Terre et le satellite.
    Et vu que le satellite se déplace, il y a en plus E = m*v².

    Si on essaie de récupérer l'énergie du satellite, on va donc le ralentir ou le rapprocher de la Terre. Et comme l'orbite est un équilibre entre la vitesse d'un objet et sa distance par rapport à la Terre, il risque donc soit de tomber si on lui prend de l'énergie cinétique, soit de quitter l'orbite si on lui prend de l'énergie potentielle.

    Bref, ça marche toujours pas quoi.
    "tatatatatatatatataaa !! tata taaa !! tata taaa !! tatatata tataaa !! tata taaa !! tata taaa !!"

  12. #32
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    Citation Envoyé par unknow0 Voir le message
    elle devrais s'évaporer en entrant dans l'atmosphère non?
    C'est bien ça le problème, la vapeur d'eau est un terrible gaz à effet de serre.
    Note que si la terre se réchauffe, on fera des économies de chauffage.


    @Barsy,
    Je sais bien mais bon, le mouvement perpétuelle est un peu dépassé, j'essaye de le moderniser un peu ;-)

  13. #33
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    La vapeur d'eau dans l'atmosphère contribuera à la création de nuage et donc de pluie.

    Bien répartie, elle contribuera à lutter contre la sécheresse et fera globalement légèrement baisser la t°, mal répartie elle favorisera les inondations et catastrophes naturelles.

    Donc on peut avoir du bon ou du moins bon.

    Je sais pas pourquoi, mais d'une bonne idée au départ, je serais prêt à dire que pour équilibrer, on aura les conséquences les moins bonnes. Mon coté pessimiste sans doute
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  14. #34
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    Salut,
    Citation Envoyé par zaventem Voir le message
    (...) Note que si la terre se réchauffe, on fera des économies de chauffage. (...)
    Ai vu quelque part que ça perturberait grave le Gulf Stream, qui maintient en Europe un climat tempéré ; si plus de Gulf Stream --> période glaciaire.
    Paradoxal, isn't ?
    Il a à vivre sa vie comme ça et il est mûr sur ce mur se creusant la tête : peutêtre qu'il peut être sûr, etc.
    Oui, je milite pour l'orthographe et le respect du trait d'union à l'impératif.
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  15. #35
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    Citation Envoyé par Jipété Voir le message
    Salut,

    Ai vu quelque part que ça perturberait grave le Gulf Stream, qui maintient en Europe un climat tempéré ; si plus de Gulf Stream --> période glaciaire.
    Paradoxal, isn't ?
    Ce ne serait pas à proprement parler une période glaciaire, car les effets ne seraient en tout état de cause pas mondiaux, encore moins la glaciation sans précédent vue dans un certain film à succès

    En cas de "mort" du Gulf Stream, l'Europe connaitrait sans doute un climat comparable aux régions d'Amérique du Nord et d'Asie situées aux même latitudes. Pour rappel, Madrid et New York ont la même lattitude, mais pas du tout le même climat.

  16. #36
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    Citation Envoyé par Jipété Voir le message
    Salut,

    Ai vu quelque part que ça perturberait grave le Gulf Stream, qui maintient en Europe un climat tempéré ; si plus de Gulf Stream --> période glaciaire.
    Paradoxal, isn't ?
    Non.

    D'une part, la suppression du Gulfstream n'entrainerait aucune période glacaire mais juste un refoidissement local de l'Europe du Nord. (en gros, le climat de la Norvège se rapprocherait de celui du Canada à la même latitude, idem pour la Bretagne dont le climat se raprocherait sans doute de celui du New Jersey).

    Par ailleurs, certaines études semblent suggèrer qu'on aurait quelque peu exagéré l'effet du Gulfstream, et par voie de consésquence l'impact de sa disparition.

    En revanche, je n'ai pas d'opinion sur le crédit à accorder aux études en question. (première question : par qui ont-elles été commanditées ? )

    Je ne réponds pas aux questions techniques par MP ! Le forum est là pour ça...


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  17. #37
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    pour le climat, il ferait un peu plus froid que ca.

    Brest : lattitude 48°N
    Montreal : 45°N
    Bordeaux : 44°N
    Toronto : 43°N

    Et les temperatures :
    Toronto : -20/-25 l'hiver, 30/35 l'été
    Montreal : -30/-40 l'hiver, 30-35 l'été...

    Pour y avoir vécu, ca change pas mal de choses, et surtout, toute l’architecture de nos villes est a mettre à la poubelle.
    Developpement de villes souterraines, d’accès chauffés aux centres importants, prévoir des structures de déneigement importantes(le budget de sel se compte en millions de dollars a toronto, et c'est pas montreal)
    Avoir aussi une vie économique ralentie l'hiver et accélérée l'été(cad le contraire de la France) etc...

  18. #38
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    Citation Envoyé par pmithrandir Voir le message
    pour le climat, il ferait un peu plus froid que ca.

    Brest : lattitude 48°N
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    Montreal : -30/-40 l'hiver, 30-35 l'été...

    Pour y avoir vécu, ca change pas mal de choses, et surtout, toute l’architecture de nos villes est a mettre à la poubelle.
    Developpement de villes souterraines, d’accès chauffés aux centres importants, prévoir des structures de déneigement importantes(le budget de sel se compte en millions de dollars a toronto, et c'est pas montreal)
    Avoir aussi une vie économique ralentie l'hiver et accélérée l'été(cad le contraire de la France) etc...
    Il y a tout de même la différence entre un climat continental and un climat océanique à prendre en compte, ce ne serait pas exactement la même chose.

  19. #39
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    Citation Envoyé par pmithrandir Voir le message
    pour le climat, il ferait un peu plus froid que ca.

    Brest : lattitude 48°N
    Montreal : 45°N
    Bordeaux : 44°N
    Toronto : 43°N

    Et les temperatures :
    Toronto : -20/-25 l'hiver, 30/35 l'été
    Montreal : -30/-40 l'hiver, 30-35 l'été......
    La simple comparaison latitude à latitude n'est pas vraiment pertinente. Même avec un modèle ultra simplifié il y a beaucoup plus de paramétres : longueur des cotes/surface des terres, altitudes moyennes des blocs continentaux, circulation atmosphérique globale, circulation océanique, etc ....

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  20. #40
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    Dans la foulée du post de départ... Les États-Unis viennent d'imposer des taxes douanières sur les cellules solaires chinoises allant de 31% à 250% selon le producteur. Ce qui semble une fois de plus corroborer l'idée que sans de semblables mesures il serait impossible de faire émerger une industrie nationale. Et ce alors même que les US ont de beaux atouts au départ, notamment une forte industrie du silicium, d'importants investissements publics en R&D dans le domaine et leurs propres gisements de terres rares.

    EDIT: Corrections suite aux remarques de Miaow Zedong et sevyc64.

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