Je mets dans le même sac les fanatiques religieux (incapables de tenir une discussion sans référence à leur croyance) et les cadres (censés pourtant être ouverts d'esprit et capables d'imagination) comme toi (à croire que le modèle américain est le seul et meilleur qui soit, et que si jamais par malheur on s'en écartait, on produirait de la m*rde!)
La méthode à l'américaine (en gros) est d'essayer à tout prix de produire en masse et au le plus vite (et si possible à moindre coût). Ce qui nous sort au final ce que j'appelle des produits en barquette (on à les mêmes dans d'autres industries: le meilleur exemple est peut-être la bouffe .. : McDo?) et le meilleur résultat des nouvelles techniques de management des resources (à l'américaine) est bien entendu le système de SSII. Dans le monde de la banque on a les prêts hypothécaires à risque, on a bien vu ce que ça a donné .. etc
Je considère (et ça n'engage que moi) qu'on est assez doués en France pour pouvoir être capables d'imaginer un système typiquement Français (ou bien europén à la rigueur: AIRBUS l'a bien fait). Je ne dis pas que ça marcherait à tous les coups, mais ça resterait un schéma authentique et original, qui se basera non pas sur la quantité, mais la qualité des resources et produits IT.
Je ne dis pas non plus qu'il faut rejeter systématiquement tout ce qui vient des US, ça la fouterait mal. Je dis juste d'arreter de suc*r ces mecs là et de croire (vraiment à tort) qu'ils sont à la pointe juste parce que les pubs nous le crient de partout (je pointe en particulier les coups de marteau publicitaires de systèmes qui existaient depuis belle lurette et qu'on nous ressort comme
révolutionnaires sous des noms comme
Cloud,
PaaS, j'en passe et des meilleures ... )
Note spéciale pour SoftFluent: des logiciels pour fabriquer d'autres logiciels, ça à toujours existé (le plus simple étant probablement les IDE
), le problème majeur inhérent à cela est que : de manière générale, plus on abstrait le modèle, moins on a de qualité en sortie de chaine: les exemples pour le montrer ne sont que trop nombreux
Partager