Bonsoir!
Ça doit faire vingt ans que je turbine dans le métier. Et quelque-fois, quand je me retourne en arrière et que j'examine le travail accompli, il m'arrive de me retourner de nouveau vers l'avant effrayé de ce que j'ai pu commettre.
Si... Si...
On a tous une gaufre, une catastrophe à confesser. La manipulation vraiment pas avisée. Le truc qu'il ne fallait pas surtout pas faire et que l'on a fait.
On ira peut être pas en parler au prochain recruteur! Mais entre-nous...
Laissez-moi débuter:
J'avais 22 ans, un et demi d'expérience au mieux, et j'étais encore féru d'informatique système. Je travaillais pourtant sur IBM AS/400.
Un jour, j'étais seul au travail (à cet âge-là, les employeurs n'ont aucun scrupule à vous faire ressentir la nécessité de faire des heures supplémentaires, et vous, tout jeune, n'avez aucun doute sur le bien fondé de leur demande. Et que rien ne soit rémunéré, bien-sûr. Puisque "Vous êtes en retard sur ce qu'il y a à faire."), j'avais quelques sources à modifier d'un logiciel que ma société avait douteusement repris d'une autre qui avait fait faillite. Et ces sources ne pouvaient pas fonctionner avec l'OS de l'IBM AS/400 que j'employais.
Alors moi, voyant les cartouches de la version suivante de l'OS accessible, je les pris et je débutais nuitamment la migration de l'OS vers sa nouvelle version.
Tout s'est bien passé. L'AS/400 redémarra avec le nouveau système et tout fut en ordre.
Mais quel savon je pris le lendemain!
Changer de ma propre initiative le système d'exploitation de l'ordinateur central de la boite n'était effectivement pas, avec le recul, la chose la plus avisée à faire.
Grunt.
Partager