Je rappelle qu'il y a deux question précises :
1 - Suis-je obligé de mentir conformément aux ordres reçus ?
2 - Est-ce que ma responsabilité est engagée ou est-ce que je pourrai me cacher derrière le classique "j'ai suivi les ordres" ?
Ben non tout le monde ne le sait pas, puisque la question est posée ici. Comme tu le dis tout le monde n'est pas juriste, certains confondent morale et droit.Oui tout le monde sait que de ne pas obéir peut être une cause de licenciement.
Toi, quand tu livres un travail plus tôt que tu ne l'aurais voulu, car tu sais qu'il y a tel ou tel problème qui rend inlivrable le projet, mais que sinon cela entrainera un retard de livraison, tu le fais par la peur du licenciement ?Mais que les gens obéissent ou pas, et mentent ou pas, ils le font en âme et conscience, certes quelques fois à la suite d'un ordre du chef, mais ils analyse l'ordre et n'obéissent pas "bêtement" ou s'ils le font c'est justement par la peur du licenciement et non pas parce que c'est le chef.
Ou alors tu fais que ce qui te fais plaisir, tu n'as jamais une contrainte dans ton travail ? Je suis super heureux pour toi, mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
Mais n'est-ce pas le but de cette section de forum nommé juridique ? Faire la distinction entre le moral présumé et le droit réel ?A ce petit jeu là, puisque tout le monde n'est pas juriste, y'a plein de gens qui ont été complices involontaires de harcèlement, de subordination de témoin, d'abus de biens sociaux, etc...
Mais qui a dit ça ?Chacun voit midi à sa porte mais l'option de mentir ne veut pas dire que tout va baigner par la suite et que la personne qui a donné l'ordre va couvrir ses subalternes.
Bien sûr il existe des fusibles et il ne faut pas faire n'importe quoi non plus.
L'ordre est donné par mail, il y a donc une trace écrite, l'ordre est univoque, il n'y a pas beaucoup d'interprétation possible. On ne peut prétexter une initiative personnelle issue d'une mauvaise interprétation d'une quelconque discussion.
La deuxième question est donc de savoir si la responsabilité peut être engagée, et donc si le mensonge est illégal. Si le mensonge est illégal, alors on refuse de mentir, c'est clair.
Dans ce cas, il s'agit de la description du personnel disponible pour un contrat particulier. A priori la personne qui pose la question ici n'est pas le chef qui a signé le projet avec le client, on ne va donc même pas se demander si dans le cas du contrat mentir sur la disposition de tel ou tel chef de projet est une faute. Les commerciaux mentent comme des arracheurs de dents, personne ne le leur reproche, à que je sache ?
Il n'est pas DRH non plus, le départ du chef, il n'est pas forcément au courant du départ du chef.
Quel est le risque ici ?
S'il n'y a pas de risque juridique et que l'ordre est direct, qu'est-ce qui pousserait légalement à refuser de mentir ?
Après oui, bien sûr, il y a des pratiques pour éviter de mentir directement si cela nous gène, mais j'essaye de répondre à la question de la légalité, pas de la morale.
plili_b :-> Bisounours
Partager