Sinon la question débile et habituelle : "que disent vos amis de vous" ?
J'ai répondu : "je n'ai pas d'amis". Et au bout de quelques secondes, quand c'est arrivé à son cerveau de calamar, elle a ri. Puis j'ai dit "bah je fais comme tout le monde, on a des repas ensemble, on sort, bref, j'ai une vie sociale comme tout le monde". Purée mais quelle question suprêmement débile ! Même si on est un gros nolifer et qu'on n'a pas d'amis on va répondre "Oui je suis un gros nolifer je connais que WoW et le langage Bwork, j'ai pas d'amis" ? C'est carrément aussi débile que les Américains qui vous demandent de remplir le questionnaire en avion : "avez vous des préjudices envers les Etats Unis". Vraiment débile.
Autre question : "vous savez que vous aurez 3 semaines de formation COBOL, vous y arriverez" ?
"Bah non je suis un gros débile, j'ai un QI aussi bas que le vôtre, à savoir proche d'un chiffre négatif, et jamais je n'y arriverai".
Alors que cette truie violette avait mon CV sous la main sur lequel je disais que j'étais prof en même temps que je bossais et que je finissais mon diplôme d'ingénieur. Il faut quoi à ces gens là ? Et vous trouvez normal que ce genre de cerveau d'éponge gagne un salaire qui fait trois fois le vôtre en s'auto-proclamant "Social manager", ce qui ne veut absolument rien dire de cohérent en français, mais qui aide à embrouiller pour percevoir les 3% d'augmentation du salaire annuel ? Moi, pas. Mais il faut préciser que moi je ne me ballade pas en minijupe alors qu'il fait -10 dehors, et j'ai pas un décolleté plongeant. C'est entre autres pour cela que je suis resté très poli dans mes descriptions précédentes (oui oui je n'ai pas réellement dit ce que je pense de ce genre de personne).
Je réponds instantanément : "Pourquoi vous me posez cette question ? Quel en est le but ?"
...
J'ai bon ou on me vire à grands coups de tatane ?
Faites du théâtre d'improvisation
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Même chose. J'essaie d'expliquer à la plupart des gens qui ne comprennent pas mon point de vue : je change juste le métier et les gens comprennent mieux, alors que le principe est le même : ci suivent les deux phrases que je répète systématiquement :
- comment est-il possible que dans un gros "garage", celui qui est chargé du recrutement, ou pire, le chef de projet, ne sache pas ce qu'est une roue de secours ? C'est le parallèle auto, mais en pratique, ça n'est pas possible dans l'automobile, on verrait tout de suite les gros pipeauteurs, mais en informatique, c'est le cas, et pourtant, ça parait normal à tout le monde !
- comment est-il possible que dans une grosse patisserie, celui qui se charge de l'embauche, celui qui est chargé du recrutement, ou pire, le chef pâtissier, ne sache pas ce qu'est une crème anglaise ? C'est le parallèle pâtisserie, mais en pratique, ça n'est pas possible dans la pâtisserie, on verrait tout de suite les gros pipeauteurs, mais en informatique, c'est le cas, et pourtant, ça parait normal à tout le monde !
Je pense que l'informatique offre une option que beaucoup d'autres métiers n'offrent pas : on peut pipeauter à mort et employer plein de termes qui ne veulent rien dire, et ça marche. C'est le rêve des commerciaux : plus t'embrouille et plus tu mens, plus tu raconte n'importe quoi et plus ça marche. Conclusion : l'informatique devient de plus en plus un ramassis d'incompétents et c'est très difficile de sortir du lot, ou encore plus difficile de montrer que tu n'es pas dans le lot des incompétents-menteurs.
Un des Français qui travaille ajourd'hui, sur un très gros site, crache tant qu'il peut sur Amazon et sa politique du "client avant tout", parce qu'entre autres, lors d'une réunion, le directeur à dit à tout le monde, officiellement : "Mesdames, si vous avez ou si vous compter avoir des enfants, vous avez deux choix : quitter la boite tout de suite, donc démissionner, ou bien admettre que vous ne les verrez presque jamais."
Vive le libéralisme.
Si tu étais une femme jolie, ton avenir en tant que "Social manager" avec un salaire de ministre serait déjà tout tracé. Non non, ce ne sont pas des préjugés, ce sont des constats (exemple concret : secrétaire de SSII à 3000 euros net/mois ).
Bah si c'est simple, c'est même amusant. Exemple concret :
"Quel est votre plus gros défaut ?"
Tu réponds : "Tiens ? Pourquoi vous me demandez ça ? Surprenant... on vous a posé la même question lors de votre entretien pour venir ici ?"
Et tu t'en cogne de la réponse, que ça soit oui ou non et tu réponds "Donc vous avez passé un entretien, c'est bien on peut beaucoup progresser ici ! Ca fait combien de temps que vous travaillez ici ?"
Etc et à la fin si l'autre personne en face a pas l'habitude, ce qui est le cas dans 99,99% des recruteurs des SSII, les discours s'éloigne de tout ça et souvent tu peux cerner le profil de la personne et quand tu reviens à ses questions, tu réponds de manière nettement plus adéquate. D'ailleurs sur mes trois entretiens ils m'auraient tous les trois gardés si mes prétentions salariales étaient celles d'un débutant, mais là, bon sang, avec 10 années d'expérience, non, tu comprends c'est bien trop cher pour eux !
</HS>
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