IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Voir le flux RSS

Michael Guilloux

[Actualité] La business intelligence libre-service est-elle la BI de demain ?

Note : 4 votes pour une moyenne de 5,00.
par , 26/09/2015 à 15h00 (3560 Affichages)
Dans le milieu des professionnels du décisionnel, on entend de plus en plus parler de la Business Intelligence (BI) libre-service, BI orientée utilisateur et parfois BI agile. Cette nouvelle orientation de l’informatique décisionnelle s’oppose en bon nombre de points à la BI classique et semble rapidement gagner du terrain. Qu’apporte la BI libre-service aux décideurs et utilisateurs par rapport à la BI classique ? Qu’en pensent les analystes du marché de la technologie ? La BI libre-service est-elle la BI de demain ? Voici entre autres quelques questions qui pourraient se poser au sujet de cette nouvelle orientation de l’informatique décisionnelle.

De la BI classique à l’émergence de la BI libre-service, on note le besoin d’apporter les outils et capacités de la BI à la portée des utilisateurs. La BI traditionnelle ou classique est la norme en entreprise. Elle offre une plateforme décisionnelle centralisée et gouvernée par l’IT. Dans les systèmes décisionnels classiques, les rapports de production sont créés par des informaticiens puis diffusés pour informer un large éventail de consommateurs de l’information et des analystes.

D’après Gartner, les investissements dans la business intelligence au cours des dix dernières années ont été majoritairement dans ce genre de projets centralisés autour de l’IT. Mais le marché de la BI et des plateformes d’analyse subit actuellement un changement fondamental. De plus en plus d’utilisateurs professionnels exigent l'accès à des styles interactifs d’analyse, et veulent avoir les capacités de la BI classique à leur portée, sans avoir besoin de connaissances en IT ou en data science. C’est ce qui a permis à la BI libre-service ou orientée utilisateur de se frayer un chemin progressivement au sein des entreprises.

La firme d’analyse du marché de la technologie estime que plus de la moitié des nouveaux achats via internet est dans ces plateformes orientées utilisateur. Face à cette nouvelle direction empruntée par le marché, on note une ruée des fournisseurs de plateformes BI traditionnelles vers la BI libre-service. Ces derniers ont en effet commencé à investir pour répondre aux nouveaux besoins du marché, en proposant des plateformes en libre-service.

Chez Microsoft par exemple, après son offre Power BI basée sur Excel et Office 365, la société continue son investissement dans le libre-service avec la nouvelle version de Power BI qui reçoit des mises à jour fréquemment afin d’intégrer de nouvelles capacités. IBM et SAP entre autres fournisseurs s’invitent également dans le marché de la BI libre-service où des fournisseurs spécialisés comme Tableau ont une longueur d’avance. Toutefois, pour faciliter l’adoption de leurs nouvelles offres de BI en libre-service, les éditeurs comme Microsoft ont trouvé bon d’assurer l’intégration de ces solutions avec leur pile de BI traditionnelle existante.

La réalité semble claire, les besoins du marché se tournent vers le libre-service et les fournisseurs avancés dans ce domaine sont incontestablement les leaders du marché de la BI et des plateformes analytics selon le dernier quadrant magique de Gartner.


Le Magic Quadrant de Gartner pour la BI et les plateformes Analytics ne définit pas les leaders en termes de parts de marché, mais plutôt la capacité des différents fournisseurs à satisfaire les besoins émergents du marché. Il traduit la transition actuelle du marché de la BI.

Les fournisseurs sont évalués sur leurs capacités à offrir 13 fonctionnalités critiques regroupées en 4 principaux cas d’utilisation à savoir :
  • La BI centralisée ;
  • Les analyses décentralisées ;
  • La data discovery gouvernée ; et
  • La capacité d’intégrer leurs solutions BI dans des processus et applications.

Dans le quadrant magique de Gartner, on voit que les fournisseurs spécialisés de la BI en libre-service tels que Tableau et Qlik qui se positionnent comme des leaders. Gartner fait encore remarquer que la position de leadership de certains fournisseurs de BI classique, en particulier Microsoft, s'explique par une future feuille de route qui résulte d'une claire compréhension des besoins du marché pour une BI orientée utilisateur. Ainsi, peut-on dire que la BI libre-service est la BI de demain ?

Et vous ?

La BI libre-service est-elle la BI de demain ? Que pensez-vous de cette transition du marché de la BI ? Quels problèmes pourraient-ils être liés à cette BI nouvelle génération ? Est-ce une menace pour la BI traditionnelle ?

Envoyer le billet « La business intelligence libre-service est-elle la BI de demain ? » dans le blog Viadeo Envoyer le billet « La business intelligence libre-service est-elle la BI de demain ? » dans le blog Twitter Envoyer le billet « La business intelligence libre-service est-elle la BI de demain ? » dans le blog Google Envoyer le billet « La business intelligence libre-service est-elle la BI de demain ? » dans le blog Facebook Envoyer le billet « La business intelligence libre-service est-elle la BI de demain ? » dans le blog Digg Envoyer le billet « La business intelligence libre-service est-elle la BI de demain ? » dans le blog Delicious Envoyer le billet « La business intelligence libre-service est-elle la BI de demain ? » dans le blog MySpace Envoyer le billet « La business intelligence libre-service est-elle la BI de demain ? » dans le blog Yahoo

Mis à jour 14/03/2016 à 22h38 par Michael Guilloux

Catégories
Sans catégorie

Commentaires

  1. Avatar de sidewolf
    • |
    • permalink
    cette philosophie ne date pas d'hier, avant que SAP rachète Business object, la société Business object avait comme réponse à cette demande : soyez autonome dans vos reporting.
    Certes la couche sémantique (univers) était défini par les informaticiens. Mais elle était réalisé en utilisant le vocabulaire métier du domaine métier en question.
    Ainsi l'utilisateur travaillant dans son domaine métier était autonome pour réaliser ses propre reporting...

    Sauf que pour plusieurs raisons, et dans les faits ca ne s'est pas véritablement passé comme ca...

    1 les services IT souhaite concerver le monopole de cette activité afin de se rendre indispensable (si si :p)
    2 Faire du reporting est un métier à part entière, et les utilisateurs finaux n'ont pas le temps de passer tout le temps à faire du reporting. il s'agit seulement d'un outil d'aide à la décision. Donc ca leur convient que l'IT concerve ce monopole.
    3 Les éditeurs se sont orientés vers des outils moins accessibles aux utilisateurs...

    Des années plus tard, on tente d'inverser le processus .... personnellement je suis sceptique ... même s'il s'agit de la B.I en libre-service, elle sera tenu par le service IT, et pas les utilisateurs lambda
  2. Avatar de Naquada
    • |
    • permalink
    Citation Envoyé par sidewolf
    cette philosophie ne date pas d'hier, avant que SAP rachète Business object, la société Business object avait comme réponse à cette demande : soyez autonome dans vos reporting.
    Certes la couche sémantique (univers) était défini par les informaticiens. Mais elle était réalisé en utilisant le vocabulaire métier du domaine métier en question.
    Ainsi l'utilisateur travaillant dans son domaine métier était autonome pour réaliser ses propre reporting...

    Sauf que pour plusieurs raisons, et dans les faits ca ne s'est pas véritablement passé comme ca...

    1 les services IT souhaite concerver le monopole de cette activité afin de se rendre indispensable (si si :p)
    2 Faire du reporting est un métier à part entière, et les utilisateurs finaux n'ont pas le temps de passer tout le temps à faire du reporting. il s'agit seulement d'un outil d'aide à la décision. Donc ca leur convient que l'IT concerve ce monopole.
    3 Les éditeurs se sont orientés vers des outils moins accessibles aux utilisateurs...

    Des années plus tard, on tente d'inverser le processus .... personnellement je suis sceptique ... même s'il s'agit de la B.I en libre-service, elle sera tenu par le service IT, et pas les utilisateurs lambda

    Je suis d'accord que les services IT ont tenté de conserver le monopole mais ils le perdent petit à petit face à ces nouveaux outils plus accessibles.

    Si le reporting restera un métier à part (certains domaines doivent être auditables), avoir accès aux données pour faire des analyses et les partager aux décideurs n'est pas une tâche IT ; c'est une tâche d'analyste métier.

    Tableau, dans les déploiements les plus réussis, est en effet à disposition d'utilisateurs moins orientés IT. Cela reste des analystes qui pour la plupart qui ont des connaissances sur comment travailler avec la donnée et cela aide les entreprises à être plus agiles.

    Sur ce terrain, SAP, IBM, Oracle sont inexistants (pas la paine de les citer .
    Microsoft a encore beaucoup de retard mais semble mieux armés pour prendre des parts de marché. PowerBI est relativement pauvre au niveau fonctionnalités et toute la stratégie fonctionne autour de son intégration avec Excel qui est répandu en entreprise.
  3. Avatar de Elros
    • |
    • permalink
    En prenant du recul sur les missions réalisées et celles de mes collègues j'ai tendance à dire que la BI Self Service se développe de plus en plus. Mais, elle n'est pas adaptée à tous les profils métiers.
    Les métiers de l'analyse (par exemple contrôleur de gestion) sont très friands de ce genre d'outil. Ils ne sont plus dépendant de la DSI et cela représente très souvent un gain de temps important pour les deux entités.
    Certains métiers préfèrent avoir l'essentiel de l'information afin de prendre des décisions rapides. Les tableaux de bords permettent une lecture et compréhension rapide et c'est très important pour les métiers décisionnaires.

    Anciennement la BI en "self-service" correspondait plus à un utilisateur qui demande une extraction de 50 colonnes. Ce qui lui permet de faire sa tambouille via Excel mais, le problème est que l'on perd la main sur ce qu'il fait.

    Aujourd'hui, nous avons une multitude d'outil qui offre le self-service avec un environnement plus cadré. L'information est centralisée, les outils plus harmonisés et le collaboratif est plus performant. On retrouve un SI plus propre. Et par exemple avec Microsoft, les utilisateurs gardent leur outil favoris, Excel.

    D'une manière générale, aujourd'hui et lors d'une réunion du style CODIR, les utilisateurs arrivent de moins en moins souvent avec des chiffres différents...
  4. Avatar de Elros
    • |
    • permalink
    Citation Envoyé par Naquada
    Sur ce terrain, SAP, IBM, Oracle sont inexistants (pas la paine de les citer .
    Microsoft a encore beaucoup de retard mais semble mieux armés pour prendre des parts de marché. PowerBI est relativement pauvre au niveau fonctionnalités et toute la stratégie fonctionne autour de son intégration avec Excel qui est répandu en entreprise.
    Concernant SAP et IBM, on a la possibilité de faire du self-service. Il faut évidemment mettre en place les univers et framework, mais après les utilisateurs peuvent ou non être indépendant et sur des quantités de données importantes.

    Pour Microsoft, les dernières versions de Power BI, View et Pivot sont justes parfaites pour le travail collaboratif entre analystes. Ils peuvent utiliser la richesse des fonctionnalités Excel avec des quantités de données très importantes.

    Mise à part Oracle que je ne peux critiquer, je ne pense pas que Microsoft soit en retard par rapport aux autres. Pour SAP et IBM propose du self-service avant même que Tableau existe, mais ils n'ont pas réellement évolués dans le sens de Tableau.
  5. Avatar de doc malkovich
    • |
    • permalink
    Je trouve cette définition de BI self-service un peu floue ... Si on la prend telle quelle où est la nouveauté ? Avec un outil comme Business Objects les utilisateurs sont autonomes pour analyser les données, créer du reporting et le diffuser dans l'entreprise, et cela depuis les années 90 !

    Je n'ai pas trouvé d'autre définition plus rigoureuse. Pour moi c'est comme la définition du Big Data, je pense qu'il faudrait donner des limites ou une échelle de valeurs. Une solution BI est plus ou moins self-service. Il faudrait voir le niveau d'expertise technique de l'utilisateur et le niveau de dépendance par rapport à l'IT attendus.

    Sur ce blog (http://timoelliott.com/blog/2014/04/...elligence.html) l'auteur pense qu'il faudrait comparer par rapport à la techno. Même si le post est intéressant je ne suis pas forcément d'accord sur ce point, et sur d'autres non plus d'ailleurs. Par contre je suis d'accord sur le fait qu'il n'existe pas actuellement de vraie solution self-service, on a encore besoin de l'IT. Mais jusque quand ?
  6. Avatar de Investir-Business
    • |
    • permalink
    Citation Envoyé par sidewolf
    cette philosophie ne date pas d'hier, avant que SAP rachète Business object, la société Business object avait comme réponse à cette demande : soyez autonome dans vos reporting.
    Certes la couche sémantique (univers) était défini par les informaticiens. Mais elle était réalisé en utilisant le vocabulaire métier du domaine métier en question.
    Ainsi l'utilisateur travaillant dans son domaine métier était autonome pour réaliser ses propre reporting...

    Sauf que pour plusieurs raisons, et dans les faits ca ne s'est pas véritablement passé comme ca...

    1 les services IT souhaite concerver le monopole de cette activité afin de se rendre indispensable (si si :p)
    2 Faire du reporting est un métier à part entière, et les utilisateurs finaux n'ont pas le temps de passer tout le temps à faire du reporting. il s'agit seulement d'un outil d'aide à la décision. Donc ca leur convient que l'IT concerve ce monopole.
    3 Les éditeurs se sont orientés vers des outils moins accessibles aux utilisateurs...

    Des années plus tard, on tente d'inverser le processus .... personnellement je suis sceptique ... même s'il s'agit de la B.I en libre-service, elle sera tenu par le service IT, et pas les utilisateurs lambda
    Business en ligne